Salle de 1792

Seule rescapée des salles du musée de Louis-Philippe consacrées à la Révolution française, la salle de 1792 donne à elle seule les clés de compréhension du projet historique et politique du roi des Français.

une salle de transition

Seule rescapée des salles du musée de Louis-Philippe consacrées à la Révolution française, la salle de 1792 donne à elle seule les clés de compréhension du projet historique et politique du roi des Français. Elle marque à la fois la fin d’un monde – la monarchie française tombe le 10 août 1792 - et l’ouverture d’une ère nouvelle pleine d’espoirs et d’inquiétudes aussi. L’Europe monarchique se coalise contre la France, qui trouve en elle-même les forces vives qui vont s’unir pour la défendre.

Salle de 1792

© EPV/Christian Milet

la révolution

Les principaux tableaux évoquent l’appel aux armes pour défendre « la Patrie en danger » - La Garde nationale de Paris part pour l’armée, septembre 1792, de Cogniet – et quelques-unes des batailles emblématiques de la Révolution – Valmy, le 20 septembre 1792, par Mauzaisse d’après Horace Vernet, et Jemmapes, le 6 novembre 1792, par H. Scheffer d’après Horace Vernet -, et les nombreux chefs de guerre auxquels elle doit les victoires de ses armées.

Léon Coigniet, La garde nationale de Paris part pour l'armée, septembre 1792

© RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Philipp Bernard

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l'Empire

A côté de Kellermann, Dumouriez, Luckner, sont représentés Rochambeau, vétéran de la guerre d’Amérique, La Fayette, son plus fameux combattant, et Louis-Philippe lui-même, qui combattit à Valmy et Jemmapes. Les portraits des futurs héros de l’Empire, occupent les embrasures des fenêtres, et Napoléon Bonaparte occupe une place de choix, au-dessus de la porte d’entrée.

Larivière, Jean-Baptiste-Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau

© RMN-Grand Palais (Château de Versailles) / Gérard Blo

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la monarchie de juillet

Une hiérarchie subtile est établie entre les portraits, et Louis-Philippe se présente comme un combattant de la Révolution, héritier des Lumières et garant des idées nouvelles.

La salle de 1792 annonce le discours de la galerie des Batailles et de la salle de 1830 qui lui fait suite, dans une trilogie dans laquelle on a vu la réponse du roi des Français à la galerie des Glaces de son aïeul, Louis XIV, encadrée par les salons de la Guerre et de la Paix.

Quelques œuvres de la salle de 1792

1834 — Joseph-Désiré Court

Marie-Joseph-Yves-Gilbert du Mortier, marquis de La Fayette, lieutenant-général
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1835-1837 — Georges Rouget

François-Christophe Kellermann, duc de Valmy (1735-1820)
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1835 — Georges Rouget

Armand-Louis de Gontaut, duc de Biron et de Lauzun
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ap. 1831 — Jean-Baptiste Mauzaisse

Bataille de Valmy, 20 septembre 1792
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1834 — Félix Philippoteaux

Napoléon Bonaparte
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1834 — Henry Scheffer

Bataille de Jemmapes, 6 novembre 1792
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