Marie-Louise

Marie-Louise 1791-1847

Impératrice des Français 1791-1847

Marie-Louise, deuxième épouse de Napoléon Ier, est la petite-nièce de la reine Marie-Antoinette. Fille de François II, empereur du Saint-Empire romain germanique, son éducation est marquée par la haine de la France révolutionnaire puis par celle de Bonaparte, l’Autriche ne cessant d’être humiliée par des défaites et dépossédée de certains territoires.

Nom complet
Marie-Louise d'Autriche

Titre
Impératrice des Français

Dates
1791-1847

Ses traces à Versailles
La maison de la Reine

marie-louise, impératrice

Elle vit avec douleur le démantèlement du Saint-Empire provoqué par Napoléon, qui fait de son père, devenu François Ier, un simple empereur d’Autriche en 1806.

Au terme de la seconde campagne d’Autriche, elle apprend qu’on souhaite la marier à l’Empereur des Français, tout juste divorcé de Joséphine de Beauharnais. D’abord rétive à ce projet, elle finit par céder, et l’union des deux époux a lieu d’abord à Vienne, le 11 mars 1810, en présence du maréchal Berthier, alors ambassadeur extraordinaire de Napoléon. Marie-Louise quitte alors l’Autriche en compagnie de Caroline Murat. Le mariage civil a lieu à Saint-Cloud le 1er avril, suivi le lendemain d’une cérémonie religieuse au Salon Carré du Louvre. Le 20 mars 1811, elle donne un héritier à l’Empereur, titré Roi de Rome.

Marie-Louise, impératrice des Français (1791-1847), François Gérard
© RMN-GP (Château de Versailles) / © Franck Raux


marie-louise à Versailles

Elle vient pour la première fois en 1810 au domaine de Trianon, après qu’on ait fait spécialement remeubler pour elle ces édifices par l’ébéniste Marcion. L’Impératrice se prend d’affection pour ce lieu singulier, qu’elle compare à celui de Laxenbourg, dans les environs de Vienne. On organise en son honneur la grande fête du mois d’août 1811 dans les jardins du Petit Trianon, qui s’achève par un grand dîner donné dans la galerie du Grand Trianon.

A la chute de l’Empire, elle retourne en Autriche accompagnée de son compatriote le général-comte de Neipperg, qu’elle épousera en secondes noces.

Le domaine de Trianon