Lully

Lully 1632-1687

Le musicien du Roi-Soleil 1632-1687

Repéré en Italie, Jean-Baptiste Lully est introduit à la Cour de Louis XIV dès son plus jeune âge. Formé à la musique, il excelle et devient en 1661 le Surintendant de la musique de la Chambre du roi. Complice de Molière, il se brouille pourtant avec ce dernier et obtient le monopole du théâtre en musique. Il dirige l’Académie de Musique du Roi-Soleil et reste considéré comme le créateur de l’opéra français.

Nom complet
Jean-Baptiste Lully

Titre
Surintendant de la musique royale

Vie à la cour
De 1632 à 1687
Règne de Louis XIV

Ses traces à Versailles
Le Ballet d'Alciciane
Le Bourgeois gentilhomme

Le duc de Guise, de passage à Florence, remarque ce garçon de onze ans et l’emmène à Paris, car Mademoiselle de Montpensier, dite la « Grande Mademoiselle », veut parfaire la langue italienne. Lully apprend alors la musique avec Lambert, chef des violons de Mademoiselle.

ANECDOTE

Malgré son origine italienne, Lully est le défenseur le plus acharné du style français en musique et le créateur de l’opéra français.

En 1653, il danse avec le jeune Louis XIV lors du Ballet royal de la Nuit. Leur amitié, nouée sur les planches, ne cessera presque jamais. Quelques années plus tard, en 1661, Lully devient Surintendant de la musique de la Chambre du roi. De 1664 à 1671, le musicien collabore avec Molière ; il compose notamment la musique du Mariage forcé, de Monsieur de Pourceaugnac et du Bourgeois Gentilhomme. Mais en 1672, après le succès de la tragi-comédie de Psyché, il se brouille avec Molière et obtient du roi le monopole du théâtre en musique. Il prend la direction de l’Académie royale de Musique, créée par Louis XIV trois ans auparavant. Lully compose aussi des musiques de ballets, des airs de Cour, de la musique pour la chapelle royale. Malgré son origine italienne, Lully est le défenseur le plus acharné du style français en musique et le créateur de l’opéra français. Ses œuvres les plus célèbres sont Alceste, Armide, ou encore Atys, opéra préféré du roi. En répétant un Te Deum pour célébrer la guérison du souverain, il se blesse au pied en battant la mesure avec sa canne. La plaie s’envenime et il meurt le 22 mars 1687. Malgré un début de disgrâce à la fin de sa vie, il garda une très grande influence sur ses pairs, tels François Couperin ou Michel-Richard de Lalande.

Musique

Centre de musique baroque de Versailles

Une institution unique depuis 1987