Une vie de prince

Figure méconnue, le Grand Dauphin façonne au fil des ans une collection remarquable, reflet d’une curiosité éclairée et d’une position singulière au cœur de la Cour, en tant que fils de Louis XIV. Au-delà du faste de ses résidences et de son cabinet des Glaces, ses collections témoignent d’un choix réfléchi et d’une réelle ouverture aux innovations et influences étrangères. Quels trésors a-t-il réunis ? Comment traduisent-ils les attentes qui pèsent sur un prince destiné à régner ? En compagnie de Stéphane Castelluccio, directeur de recherche au CNRS, Paris, centre André Chastel, spécialiste des collections d’objets d’art et du commerce du luxe en France aux XVIIe et XVIIIe siècles, venez découvrir les goûts et aspirations de la figure centrale de l'exposition actuellement présentée à Versailles. 

Fermer

Premier dans l’ordre de succession au trône toute sa vie, Monseigneur connut une fin prématurée en avril 1711. Alors que depuis quatre jours, les médecins assurent le roi que son fils va aussi bien que possible, la soirée du 14 marque un tournant. Avec la mort de son aîné, le vieux roi voit sa lignée vaciller. Que signifie être l’héritier de Louis XIV ? Comment se sont déroulés les derniers jours d’un prince aujourd’hui oublié ? Olivier Chaline, professeur d’histoire à Sorbonne Université, auteur de L’année des quatre dauphins, vous invite à retracer un pan de l’histoire intime de la famille du Roi-Soleil.

Fermer

Deux princesses royales, Madame Adélaïde et Madame Victoire, affectueusement dénommées "Loque" et "Coche" par leur père, vécurent à Versailles jusqu'à la Révolution. Situées au-dessous du Grand Appartement, les pièces qui leur étaient dévolues formaient le cadre d'une vie somptueuse.

Fermer

Comment était conçue l'éducation d'un enfant, en particulier s'il était destiné à devenir roi ? Quelle éducation réservait-on aux filles ? Quelques écrivains et femmes de lettres comme Bossuet, Fénelon, Rousseau et Madame de Genlis ont laissé des écrits qui témoignent de cet intérêt pour l'éducation et la recherche pédagogique sous l'Ancien Régime. Elle devient au XVIIIe siècle l'objet d'une réflexion intense et de vives discussions.

Fermer

Hautain, ambitieux, fier, sensible : chaque portrait princier permet d’apercevoir le caractère de son modèle. Alors que princes et princesses subissent souvent leur place à la Cour, ces toiles permettent de mettre en lumière les personnalités de chacun, malgré les codes et usages. Alors que les peintres transforment leur art entre le XVIIe et XVIIIe siècle, les effigies solennelles cèdent peu à peu la place à des représentations plus naturelles, miroirs de ces figures souvent tenues en retrait.

Fermer