Soieries impériales pour Versailles Collection du Mobilier national

Catalogue d'exposition

Sous la direction de Muriel Barbier et Noémie Wansart
avec les éditions RMN-GP, 2024
22 x 32,4 cm, 216 p., 40 € TTC
ISBN 978-2-71188-008-9

Napoléon Ier, empereur des Français, peint par François, baron Gérard en 1805.

© Photo RMN D.Arnaudet

Napoléon 1er avait de grandes ambitions pour le château de Versailles. Les projets architecturaux imaginés sous le Premier Empire le prouvent, tout comme les quatre-vingts kilomètres de soieries tissés pour le palais entre 1811 et 1814 par les soyeux lyonnais. Le cours de l’histoire a voulu que ce décor textile coloré et inventif n’a jamais été mis en place. Préservée au Mobilier national, la plus grande commande de soieries de l’histoire de Versailles est ici dévoilée.

Les étoffes du palais rêvé de l’Empereur révèlent l’excellence des manufactures lyonnaises et la virtuosité des dessinateurs. C’est un Premier Empire inattendu, loin des uniformes et des campagnes militaires, mais plein d’élégance et de poésie qui est ici présenté.

Mobilier national / © Isabelle Bideau

Mobilier national / © Isabelle Bideau

Mobilier national / © Isabelle Bideau

Mobilier national / © Isabelle Bideau

Mobilier national / © Isabelle Bideau

Mobilier national / © Isabelle Bideau

la mise en carte : du dessin au tissage

La réalisation d'une étoffe à motifs, dite «façonnée» ou «tissu jacquard», s'élabore en de nombreuses étapes avant la phase finale, le tissage. Parmi les plus importantes figurent le dessin et le travail préparatoire au tissage, la mise en carte. 
Jusqu'au milieu du XVe siècle, la soierie était en Europe une fabrication presque exclusivement italienne, que l'on retrouvait dans toutes les cours européennes. Louis XI, à partir de 1466, tenta de développer à Lyon, puis à Tours, l'industrie de la soie. C'est toutefois François Ier qui reprit cette idée en 1537 en établissant, avec des moyens considérables, la soierie de très grande qualité en France, plus particulièrement à Lyon. La soierie y était organisée, sous l'Ancien Régime, en corporation appelée la Grande Fabrique, puis la Fabrique lyonnaise. Celle-ci réunissait alors tous les métiers contribuant à la réussite de ces soieries, afin d'obtenir des étoffes de plus en plus spectaculaires, autant par leur dessin que par la technique utilisée et la qualité obtenue. 

Sommaire :

Préfaces
Avant-propos
Introduction

Versailles en soie
La fabrication lyonnaise

Annexes

Soieries impériales pour Versailles, collection du Mobilier national

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La bande annonce