Saint Jérôme

Saint Jérôme 340-420

©EPV/Didier Saulnier

Père de l'Église latine 340-420

L’installation d’un décor sculpté monumental sur la balustrade et le fronton de la façade Ouest de la Chapelle royale fut décidée aux alentours de 1705. Soigneusement déterminé, le programme iconographique de cet ensemble mêle allégories et grandes figures du christianisme. Les quatre évangélistes y côtoient les douze apôtres, les quatre Pères de l’Église latine, les quatre Pères de l’Église grecque et six allégories des vertus chrétiennes.

Sculpteur
Guillaume Coustou (1677-1746)

Date de création
1707-1708

Hauteur
2,87 mètres, plinthe comprise

Matière
Pierre de Tonerre

La restauration de la Chapelle royale

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Saint Jérôme

Représenté à un âge mûr, le corps nu et entouré d’un drapé, l’ermite saint Jérôme porte une barbe longue qui contraste avec son front dégarni. Dans sa main droite, il tient un parchemin déroulé, symbole de son activité épistolaire, tandis que sa main gauche est repliée sur poitrine, serrant une croix aujourd’hui manquante. Auprès de son pied gauche, la tête de mort et le livre ouvert renvoient aux méditations de l’anachorète ainsi qu’à sa traduction de la Bible.

Né vers 340, saint Jérôme est reconnu comme l’un quatre Pères de l’Église latine, avec Augustin, Ambroise et Grégoire le Grand. À l’issue de trois ans d’érémitisme dans le désert syrien, il part pour Rome en l’an 382 où il devient l’un des familiers du pape Damase. Celui-ci le charge de traduire la Bible en latin d’après la version grecque de la « Septante » et des manuscrits hébreux conservés. Il consacre alors sa vie à cette tâche considérable, et mène un travail acharné jusqu’à sa mort à Bethléem en 420. Plusieurs fois révisée et complétée, sa version de la Bible, appelée « Vulgate », est reconnue comme version officielle de l’Église par le concile de Trente. Il est devenu le patron des théologiens et des érudits.

Saint Jérôme

© EPV/Didier Saulnier

© EPV/Didier Saulnier

© EPV / Thomas Garnier

© EPV / Thomas Garnier

Le sculpteur Guillaume Coustou

Frère de Nicolas Coustou, comme lui élève de Coysevox, il part à Rome après l’obtention du premier prix de sculpture (1697) et est de retour avant 1703 à Paris, où il est reçu à l’Académie. Il est employé par les Bâtiments du roi : aux Invalides, à Versailles et à Marly (Chevaux de Marly aujourd’hui au Louvre). Son style se caractérise par la vigueur de l’expression et à cet égard Guillaume Coustou est un excellent portraitiste. L’essentiel de son intervention à Versailles concerne la Chapelle royale.

Portrait de Guillaume Ier Coustou (1677-1746)

© Château de Versailles, Dist. RMN / © Christophe Fouin

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