Louise Sartor

Allée du Labyrinthe

« C’est estre fou que n’aimer rien »

Les petits formats de Louise Sartor qui peuplent l’Allée du Labyrinthe s’offrent au regard comme d’infimes détails de scènes du quotidien mais sont en réalité issus de codes socio-culturels complexes. La fragilité même des techniques de peinture, participe à l’expression du caractère éphémère et poétique de ces instants saisis à la volée.

Présentation de l'œuvre par un commissaire de l'exposition

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« C’est estre fou que n’aimer rien »

© TADZIO

Allée du Labyrinthe

Aujourd’hui disparu, le Labyrinthe se trouvait à l’emplacement actuel du bosquet de la Reine. Ce labyrinthe, conçut par André Le Nôtre à partir de 1668, abritait trente-neuf fontaines, chacune d’entre elles illustrant une fable d’Ésope.

Comment se rendre à ce bosquet ?

À propos de l'œuvre

Le nom de l’Allée renvoie à l’ancien Labyrinthe, remplacé par l’actuel bosquet de la Reine. Le bosquet était initialement conçu comme un dédale d’allées avant d’être totalement repensé pour accueillir 39 fontaines décorées de sculptures d’animaux. En écho aux sculptures en plomb peint ornant ces fontaines disparues, Louise Sartor investit un chemin sinueux et boisé pour en retrouver et en réactiver la mémoire. Son installation est un bestiaire de peintures sur bois de très petit format accrochées aux troncs d’arbres, dont le style et la composition empruntent aussi bien aux représentations classiques des sculptures originelles qu’à une imagerie contemporaine provenant de photographies trouvées sur Internet. Mélangeant les styles et les époques, les codes et les conventions, elle invite, à travers ces scènes miniatures et fragmentées, à un vertige temporel.

À propos de l'artiste

Née en 1988 à Paris, vit et travaille à Paris, France.

Louise Sartor réalise des séries de peintures à la gouache de très petit format sur des supports sans qualité et particulièrement fragiles : pages de papier journal déchirées, boîte d’œufs, etc. Les motifs sont inspirés de photographies reprenant des scènes du quotidien. L’artiste mélange des images diffusées dans les médias, les réseaux sociaux, ou qui appartiennent à la sphère privé. Ce faisant, elle révèle la porosité des frontières actuelles entre la vie privée et la vie publique. Son travail interroge les mythologies d’aujourd’hui, ce par quoi les comportements les plus simples en apparence sont en réalité structurés par des codes socio-culturels complexes.

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Venez déambuler au travers des bosquets

#VoyagedHiver

Informations pratiques