Groupes La galerie des Carrosses – Groupes scolaires

Située dans la Grande Écurie du château de Versailles, la galerie des Carrosses se visite dans un écrin rénové et permet la découverte d’une collection d’exception, composée de carrosses, chaises à porteurs et traîneaux. Ces véhicules historiques de grande facture artistique et technique ont été utilisés au service de la mise en scène du pouvoir royal, impérial et présidentiel.

Informations Pratiques

Durée
Prévoir 1h, la galerie des Carrosses ouvre de 12h30 à 17h30 ou 18h30.
Consulter les horaires détaillés

Saison conseillée
Toutes saisons

Accès
Depuis le château de Versailles, environ 8 minutes à pied, côté ville. Localiser la galerie des Carrosses

Billet
Accès gratuit

Les Écuries royales face au Château

En descendant du Château, vous traversez la place d’Armes d’où vous pouvez observer les Écuries royales, ainsi que la statue équestre de Louis XIV, réalisée au XIXe siècle. Depuis l’Antiquité romaine, les portraits à cheval sont symboles de pouvoir. Les contemporains de Louis XIV s’étonnent déjà de l’ampleur et de la majesté de ces écuries dont la situation exceptionnelle, face au Château, manifeste à elle seule la place accordée au cheval dans la représentation du pouvoir sous l’Ancien Régime.

Grande et Petite Écuries sont bâties symétriquement sur deux terrains trapézoïdaux placés entre les trois avenues de la patte-d’oie tracée par André Le Nôtre quelques années auparavant. Leur dénomination ne tient pas à leurs dimensions mais à leur affectation : au nord (à gauche en descendant du Château), la Grande Écurie a la charge des chevaux de main, parfaitement dressés pour la chasse et la guerre ; au sud, la Petite Écurie a le soin des montures servant à l’ordinaire, des chevaux d’attelage et des voitures, ainsi que des véhicules de fantaisie, traîneaux et gondoles.

Entrez dans la cour en fer-à-cheval de la Grande Écurie, celle de gauche en descendant du Château.

Imaginez l’effervescence des 1 500 hommes qui travaillaient aux Écuries royales !

Sous le règne de Louis XIV, l’activité aux Écuries royales est constamment intense : écuyers, pages, cochers, postillons, valets de pied, garçons d’attelage, chevaucheurs ou courriers, porteurs de chaise, palefreniers, maréchaux de forge, selliers et bourreliers, éperonniers, aumôniers, musiciens, chirurgiens hippiatriques, etc. Un monde en soi !

La galerie des Carrosses

Entrez dans la galerie des Carrosses au rez-de-chaussée et munissez-vous d’un plan à l’entrée, également téléchargeable en ligne. Construite sous le règne de Louis XIV, la galerie des Carrosses a conservé son aspect ancien avec ses lambris de chêne portant les râteliers pour le fourrage et les mangeoires.

Avancez et arrêtez-vous devant les chaises à porteurs et voitures d’enfants [2 sur le plan].

Bien que la majorité des véhicules de l’ancienne Cour de France ait disparu lors de la Révolution, la collection comporte des petites voitures de promenade des fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette. D’autres pièces illustrent également les usages de déplacements de la Cour en ville et au Château : quatre chaises à porteurs datant des XVIIIe et XIXe siècles.

Retournez-vous et contemplez les sept berlines de cérémonie commandées en 1810 pour le mariage de Napoléon Ier et de l’impératrice Marie-Louise [1].

Dirigez-vous vers le fond de la galerie, où l’on aperçoit déjà le spectaculaire carrosse du sacre de Charles X

Carrosses de la Restauration

Après la Révolution et l’Empire, la Restauration (1815-1830) rétablit les frères de Louis XVI sur le trône, d’abord Louis XVIII, puis Charles X en 1825. Le carrosse de son sacre [5] est d’une richesse extraordinaire, renouant avec les fastes de l’Ancien Régime. Véritable trône ambulant, ce carrosse est réutilisé pour le baptême du Prince impérial, fils de Napoléon III. Le décor est alors modifié, les insignes royaux sont remplacés par les emblèmes impériaux : les aigles et le « N » de Napoléon.

Dirigez-vous sur votre droite pour découvrir une étonnante collection datant justement de l’Ancien Régime : les traîneaux de la Cour [4].

Trouvez les animaux qui décorent ces traîneaux !

Mode importée des cours nordiques, les courses de traîneaux avaient lieu dans les allées du Parc de Versailles. Ceux présentés datent du XVIIIe siècle, leur décoration, plus libre que celle des carrosses officiels, a permis d’exprimer toute la fantaisie de cette époque.

Dirigez-vous à l’autre extrémité de la galerie. Un dernier véhicule spectaculaire vous y attend : le char funèbre de Louis XVIII [6], premier roi de la Restauration, prédécesseur de Charles X. Si Louis XVIII est le dernier roi mort en fonction (les autres décèdent en exil), le char funèbre servira à nouveau à partir de la Troisième République, aux obsèques de sept personnalités politiques de France.

Faites demi-tour pour sortir par l’entrée, juste avant de sortir, prenez le temps d’observer les derniers carrosses : les voitures de la Présidence [7] sous la Troisième République. Élégants mais beaucoup plus sobres, ces véhicules sont notamment utilisés pour les réceptions de souverains étrangers jusqu’à la Première Guerre Mondiale.

Renseignez-vous pour auprès de l’Académie équestre nationale du domaine de Versailles pour visiter le reste de la Grande Écurie.

Votre groupe mérite bien une pause goûter !

Prolongez la visite !

    Conseils de visite

    • Dans les salles, les photographies sans flash sont autorisées, les perches à selfie sont interdites.
    • Prudence, veuillez être attentifs aux pickpockets à l’intérieur et à l’extérieur du Château.
    • Pour la visite de la galerie des Carrosses, il est conseillé de porter des vêtements chauds en toutes saisons, ou au moins en été, de prévoir de quoi se couvrir.
    • Des consignes et des toilettes sont à votre disposition sur l’ensemble du Domaine.
    • Si un élève se perd, il peut s’adresser directement à un agent de surveillance, identifiable grâce à son badge. Il sera immédiatement pris en charge par les agents qui prendront les mesures pour retrouver ses accompagnateurs. De la même façon, un accompagnateur peut se faire aider des agents de surveillance s’il perdait un élève.

    Enrichissez vos découvertes