Antoine Augustin Parmentier

Antoine Augustin Parmentier 1737- 1813

© RMN-GP (Château de Versailles) / © Franck Raux

Membre de la Société d'Agriculture 1737- 1813

Natif de Picardie, Parmentier s’enrôle dans les services de santé des armées de Louis XV et commençe sa carrière pendant la guerre de Sept Ans. Prisonnier des Prussiens, il croupit quelque temps dans une geôle, nourri seulement de bouillie d’un tubercule appelé « pomme de terre », dont il découvrit ainsi les qualités nutritives.

Nom complet
Antoine Augustin Parmentier

Titre
Membre de la Société d'Agriculture

Vie 
De 1737 à 1813

Ses trace à Versailles
Ses réprésentations

Parmentier, membre de la Société d’agriculture

Entré comme apothicaire à l’hôtel des Invalides à Paris, Parmentier mène des travaux de recherche sur les végétaux susceptibles de remplacer ceux traditionnellement employés pour la nourriture des populations, et il n’a de cesse, toute sa vie, que de trouver le moyen de mettre fin aux disettes qui sévissaient dans le royaume.

 Traité sur la culture et les usages des pommes de terre

Membre de la Société d’agriculture, professeur au Collège de pharmacie et à l’Ecole de boulangerie, ses travaux sur la pomme de terre, plantée dans la plaine des Sablons, aux portes de Paris, donnèrent lieu en 1789 à un Traité sur la culture et les usages des pommes de terre, qui connut un grand succès, et lui valurent un beau compliment de Louis XVI : « La France vous remerciera un jour d’avoir trouvé le pain des pauvres ! ».

Il est sollicité par les comités révolutionnaires chargés des questions agricoles, d’hygiène et de secours aux pauvres, devient membre de l’Institut en 1795 et Premier pharmacien des armées en 1800.

Parmentier par François Dumont

Antoine-Augustin Parmentier, François Dumont l'Aîné (1812)

© RMN-GP (Château de Versailles) / © Franck Raux


Versailles conserve un portait par François Dumont l’aîné, qui le représente sous l’Empire (1812), dans son habit d’académicien, relevé de la croix d’officier de la Légion d’honneur, et tenant un bouquet champêtre – épis de blé et de maïs, fleurs de pommes de terre –, accompagné des ouvrages qui l’inspirèrent pour ses travaux, le Théâtre d’agriculture et de mesnage des champs d’Olivier de Serres (1600), le Cours complet d’agriculture de l’abbé Rozier (1781-1800) et le Dictionnaire universel d’agriculture et de jardinage (1775). Derrière lui se trouve une statue allégorique de la Nature, et une fenêtre s’ouvre sur une cour de ferme.